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catégories socioprofessionnelles (fichier au format PDF)
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Activité économique
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des activités économiques (fichier au format PDF)
TYPE
DACTIVITÉ
La population active comprend la population
active ayant un emploi, les chômeurs et,
depuis le recensement de 1990, les militaires
du contingent.
Le taux dactivité est le
pourcentage de personnes actives dans la
population totale. Dans le cas d'un taux
d'activité d'une classe d'âge, il s'agit du
pourcentage des personnes actives dans cette
classe d'âge.
Les actifs ayant un emploi sont les
personnes qui ont une profession et lexercent
au moment du recensement.
Sont classées dans cette rubrique les
personnes qui aident un membre de leur famille
dans son travail (par exemple : exploitation
agricole ou artisanale, commerce, profession libérale...)
à condition que la personne aidée ne soit pas
salariée.
Les apprentis sous contrat, les stagiaires rémunérés
et les personnes qui, tout en poursuivant leurs
études, exercent une activité professionnelle
font également partie de la population active
ayant un emploi.
Sont classées comme chômeurs les
personnes qui se sont déclarées " chômeurs
(inscrits ou non à l'ANPE) " sauf si elles
ont déclaré explicitement par ailleurs ne pas
rechercher du travail.
Le taux de chômage correspond au
pourcentage de chômeurs dans la population
active. Le taux de chômage par classe d'âge
correspond au pourcentage de chômeurs dans la
population active de cette classe. Il s'agit du
taux de chômage au sens du recensement.
Les inactifs comprennent les retraités
et retirés des affaires, les élèves, étudiants
ou stagiaires non rémunérés (sauf ceux qui
exercent simultanément une activité
professionnelle), les autres inactifs.
La population active comprend, aux
recensements de 1982, 1990 et 1999, des personnes
âgées de 15 ans ou plus alors quau
recensement de 1975 elle ne comprend que des
personnes âgées de 17 ans ou plus. Aux
recensements de 1962 et 1968, la population
active comprend également des personnes âgées
de 15 ans ou plus.
Dans les tableaux Références et les
tableaux Rétrospectifs, qui présentent le
recensement de 1999 et les recensements antérieurs,
la population active ne comprend pas les
militaires du contingent, quelle que
soit lannée du recensement.
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CATÉGORIES
SOCIOPROFESSIONNELLES
Pour consulter le tableau des catégories socioprofessionnelles
au format PDF, cliquez ici.
La catégorie socioprofessionnelle est obtenue
par regroupement de rubriques de la nomenclature
"professions et catégories
socioprofessionnelles - PCS".
Trois niveaux de regroupements sont proposés :
-
le "niveau 8" (dont 6 pour les actifs)
représente les "groupes socioprofessionnels"
: 6 groupes de personnes ayant une activité
professionnelle et 2 groupes sans activité
professionnelle.
Les chômeurs ayant déjà occupé un emploi sont
classés, selon leur dernier emploi, dans l'un
des 6 groupes de personnes ayant une activité
professionnelle ; les chômeurs n'ayant jamais
travaillé et les militaires du contingent sont
classés dans le groupe des "autres
personnes sans activité professionnelle".
La distinction entre personnes ayant une activité
professionnelle et personnes sans activité
professionnelle qui figure dans certains tableaux
ne coïncide donc pas tout à fait avec la
distinction actifs-inactifs au sens du type
d'activité ;
-
le "niveau 24" (dont 18 pour les
actifs ayant un emploi) s'en tient à des catégories
assez fournies en effectifs mais maintient néanmoins
dans leurs grandes lignes les principales
distinctions de la nomenclature PCS : salariés -
non-salariés, niveau de classification, public -
privé ;
-
le "niveau 42" (dont 31 pour les
actifs ayant un emploi) est le plus détaillé
pour permettre aux utilisateurs d'autres
regroupements selon leurs besoins.
Depuis le recensement de 1990, les militaires du
contingent font partie des actifs tout en restant
dans le groupe des "autres personnes sans
activité professionnelle" dans la
nomenclature des catégories
socioprofessionnelles. Sont exclus de cette
rubrique les militaires de carrière classés
parmi les actifs ayant un emploi.
La nomenclature des "Professions et Catégories
socioprofessionnelles" (PCS) est le résultat
d'une refonte complète (1982) du système des
nomenclatures d'emplois qui était utilisé
auparavant. On en trouvera la liste détaillée,
au niveau 42 et infra, dans le volume "Nomenclature
de professions et catégories
socioprofessionnelles" (Série "Nomenclatures
et Codes").
Pour simplifier le système, on a fait en sorte
que les niveaux les plus agrégés, ceux des
"catégories socioprofessionnelles" (niveaux
8, 24, 42) soient un regroupement direct du
niveau le plus fin, celui des "professions"
(niveau 455). Cette architecture très claire
rend beaucoup plus aisée la compréhension de la
nomenclature et son usage. Ainsi, dans les deux
premiers chiffres du code de la profession, on
retrouve le numéro de la catégorie
socioprofessionnelle correspondante (niveau 42).
Ce choix ne résulte pas uniquement d'un souci de
simplicité ; il est la conséquence d'un
ensemble d'études portant sur la notion d'emploi
et de qualification et sur sa mesure, menées à
l'INSEE depuis plusieurs années. Elles ont montré
que l'appellation déclarée n'était pas
suffisante pour distinguer les professions et
que, dès ce niveau élémentaire, des caractéristiques
complémentaires sur la situation
socioprofessionnelle étaient tout à fait
pertinentes pour leur classement. Parmi ces
caractéristiques, on retrouvera celles qui n'étaient
utilisées auparavant qu'au niveau de la catégorie
socioprofessionnelle (statut de salarié ou d'indépendant,
nombre de salariés pour les indépendants,
qualification des ouvriers) auxquelles s'ajoutent
de nouvelles, destinées à enrichir la
nomenclature (taille et spécialité des
entreprises agricoles, distinction des emplois du
secteur public) ou à permettre un chiffrement
plus rigoureux dans certaines zones particulièrement
"floues" de l'espace social (classification
"technicien", "agent de maîtrise",
"ingénieur ou cadre" dans les
conventions collectives ; fonction occupée, pour
ces mêmes catégories ; taille de l'entreprise
pour les patrons et cadres dirigeants).
Les grands clivages de la nomenclature
La nomenclature opère une distinction générale
entre les indépendants - catégories 11, 12, 13,
21, 22, 23, 31 - (le mot "indépendant"
est utilisé ici par opposition à "salarié"
: il ne s'oppose pas à "employeur") et
les salariés, autres catégories, mais :
- il y a des exceptions : certaines rubriques de
professions sont mixtes du point de vue de ce
critère (en particulier dans la catégorie 35)
et certaines rubriques d'indépendants sont classées
dans des catégories contenant en majorité des
salariés (en particulier dans les catégories 43,
46, 47) ;
- la notion "d'indépendant" est plus
large que la notion de "non-salarié".
Elle recouvre toutes les personnes établies à
leur compte ou qui dirigent de droit (sans avoir
besoin d'une délégation quelconque) une
entreprise, une société ainsi que les aides
familiaux non salariés. Un gérant de société
peut se déclarer salarié au recensement parce
qu'il cumule un emploi de salarié avec son
mandat social ou parce que le code des impôts
lui permet de se déclarer tel ; néanmoins il
est considéré dans la nomenclature comme indépendant.
Mis à part le cas des agriculteurs et des
professions libérales, les indépendants sont
classés dans la catégorie 2.
Les salariés sont classés selon la catégorie
professionnelle ou le grade, le caractère public
ou privé de l'employeur, la fonction, la spécialité.
Les grandes stratifications horizontales de la
nomenclature pour les salariés (groupes 3 -
Cadres et professions intellectuelles supérieures,
4 - Professions intermédiaires, 5 - Employés, 6
- Ouvriers) se fondent sur l'appellation de
profession, sur la position professionnelle et
sur le grade pour les fonctionnaires.
La nomenclature utilise, dans certaines catégories
(surtout les cadres, les professions intermédiaires
et les employés), la distinction public/privé.
Le "public" correspond exactement aux
postes "salariés de l'État" et "salariés
des collectivités locales, hôpitaux publics,
offices de HLM" du code Statut ; les
entreprises publiques et nationalisées et les
organismes de sécurité sociale n'en font pas
partie.
Mais dans certaines activités économiques -
principalement la recherche, l'enseignement,
l'action sociale, culturelle ou sportive - on
considère comme relevant du "public"
les salariés dont l'employeur est une mutuelle,
une association loi 1901, une fondation... Ainsi,
l'enseignement privé sous contrat et une partie
de l'enseignement privé non sous contrat sont
considérés dans la nomenclature comme "public".
La distinction public/privé n'est cependant pas
systématique, en particulier les rubriques de
professions d'enseignants, d'infirmiers, d'aides-soignants,
d'assistantes sociales, etc., sont mixtes du
point de vue de ce critère. Les rubriques de
techniciens sont mixtes sauf la rubrique 4734
"Techniciens des travaux publics de l'État
et des collectivités locales" réservée au
secteur public, et les rubriques de techniciens
de l'informatique réservées au secteur privé.
De plus, la distinction n'est pas appliquée aux
catégories d'agents de maîtrise (au sens de la
présente nomenclature), d'ouvriers (à
l'exception des femmes de ménage).
Ces grands critères - classification
professionnelle ou grade, caractère public ou
privé de l'employeur - ne permettent le plus
souvent que de se situer "en gros" dans
la nomenclature des catégories
socioprofessionnelles (deux premiers chiffres).
La détermination plus précise de la rubrique
fait intervenir la spécialité exercée et la
fonction.
Les inactifs se retrouvent dans deux groupes
distincts dont l'un isole les retraités. Parmi
eux, un découpage plus fin est proposé, selon
l'ancienne activité professionnelle et le statut
social qui y correspondait. Enfin, parmi les
autres personnes sans activité professionnelle,
les "chômeurs n'ayant jamais travaillé",
naguère groupés avec les manoeuvres, font
l'objet d'une catégorie spéciale. Les chômeurs
ayant déjà travaillé sont classés dans la catégorie
socioprofessionnelle de leur ancien emploi. Les
chômeurs "n'ayant jamais travaillé"
et les militaires du contingent, bien que
constituant une catégorie incluse dans un groupe
ne comprenant par ailleurs que des inactifs, font
partie de la population active.
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ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
Pour consulter le tableau des activités économiques
au format PDF, cliquez ici.
La notion d'activité économique se distingue
de la notion de profession. Cette dernière
correspond au métier individuel (par exemple :
sténodactylo) ; la première se rapporte à
l'unité économique où la profession est exercée
(par exemple : construction automobile).
On attribue à chaque actif ayant un emploi
l'activité économique de l'établissement qu'il
dirige ou qui l'emploie. Cette notion mérite
deux précisions pour lever les ambiguïtés
d'interprétation :
-
il s'agit de l'établissement et non de
l'entreprise qui peut comprendre plusieurs établissements
d'activités différentes. Un établissement est
une cellule économique (usine, bureau, magasin
de vente, dépôt, mine, etc.) située dans un
lieu déterminé, dans laquelle travaillent une
ou plusieurs personnes pour le compte d'une même
autorité directrice. Comme lors des recensements
antérieurs, les actifs sont classés selon
l'activité principale de l'établissement qui
les emploie et non d'après l'activité de la
section d'établissement où ils travaillent et
qui peut être différente. Les tableaux ne
fournissent donc pas une classification par
branche mais une classification par secteur d'établissement ;
-
les actifs employés par un établissement de
prestation de services ou de main-d'oeuvre (entreprise
de nettoyage, service de maintenance de matériel,
agence de travail temporaire, etc.) relèvent de
l'activité économique de l'établissement de
prestation de services ou de main-d'oeuvre qui
les emploie et non de l'activité économique de
l'établissement où ils travaillent.
Constituée de 700 postes élémentaires, la
nomenclature d'activités française (NAF)
actuelle est en vigueur depuis le 1er janvier
1993, conformément au décret n° 92-2239 du 2
octobre 1992. Elle se substitue à la version
"activités" de la NAP 73.
La NAF a été élaborée principalement en vue
de faciliter l'organisation de l'information économique
et statistique. Les critères d'ordre juridique
ou institutionnels ont été écartés en tant
que tels dans la construction de la nomenclature
: des coopératives agricoles ayant une activité
commerciale se retrouveront en commerce avec des
entreprises inscrites au registre du commerce, ou
non inscrites (des mutuelles par exemple). De
tels critères ne subsistent dans la nomenclature
que s'ils expriment une particularité sensible
dans l'activité exercée : agences d'intérim au
sens du code du travail, assurances relevant du
code de la mutualité par exemple.
La NAF reprend tous les niveaux de la
nomenclature d'activités de la communauté européenne
(NACE révision 1) et y ajoute un niveau national
qui éclate (ou non) les classes de la NACE (dernier
niveau) pour tenir compte des spécificités et
des habitudes nationales.
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